Burn out parental : le reconnaitre et agir

burnout parental

Les trajets maison-crèche/école, les repas à préparer, la bataille du coucher, les lessives et le ménage, les activités périscolaires, etc… La routine d’une vie de famille peut vite se transformer en une spirale infernale. À tel point que certains parents n’arrivent plus à supporter leurs enfants, épuisés rien qu’à l’idée de passer une journée avec eux. C’est le burn out parental.

Ce mal des parents  touche surtout les mamans mais les papas peuvent également en souffrir et tous les âges sont concernés.

Définition du burn-out parental

Le burnout parental est un syndrome qui touche les parents exposés à un stress parental chronique en l’absence de ressources suffisantes pour compenser.

3 aspects importants, dont on ne souffre pas forcément en même temps, définissent le burn out parental :

  • Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n’est pas ou peu soulagé par un repos.
  • Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d’affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
  • Une perte d’épanouissement par rapport à son rôle de parent qui se manifeste davantage chez les personnes perfectionnistes et qui ont eu tendance à idéaliser leur vie de famille.

Notre lecture conseillée :
Le burn-out parental en 100 Questions/Réponses,
Elise Lecornet et Corinne Melot;
10 septembre 2019.

A ne pas confondre !

Le burnout parental, ce n’est pas…

  • La dépression qui touche toutes les sphères de la vie (sphère privée, professionnelle,
  • Le burnout professionnel qui se manifeste dans la sphère professionnelle en relation avec le travail.
  • Le baby-blues qui survient dans les premiers jours après la naissance et est principalement dû à des bouleversements hormonaux.
  • La dépression post-partum qui est une dépression qui survient dans l’année suivant la naissance.

Les symptômes du burn-out parental

  • Sentiment d’épuisement : vous êtes tout le temps fatigué(e), même après une nuit complète, vous oubliez régulièrement vos rendez-vous, des discussions, vos clés…
  • Pessimisme : l’avenir ne vous donne plus vraiment envie, vous avez l’impression de faire les choses de manière automatique, sans plaisir.
  • Mauvaise image de soi : sentiment de ne pas faire ce qu’il faut, sensation d’être un mauvais parent.
  • Colère, irritabilité : des disputes plus régulières avec votre conjoint, l’autre vous irrite sans raison apparente, impatience forte envers vos enfants…
  • Troubles du sommeil
  • Distanciation affective : votre amour s’alterne avec un sentiment d’inattention voire de rejet vis à vis de vos enfants.
  • Isolement : vous évitez l’extérieur et minimisez les contacts avec vos proches.
  • Anxiété : vous vous sentez dépassé(e), en apnée.

Si vous reconnaissez plusieurs de ces symptômes, tournez-vous vers un professionnel de santé (médecin traitant, infirmière puéricultrice, etc..) qui sera à même de vous proposer des solutions pour vous aider à vous sentir mieux.

Soigner le burn-out parental

Prendre conscience et accepter qu’il ne s’agisse pas d’une simple fatigue ou lassitude passagère, c’est mettre toutes les chances de son côté de récupérer rapidement

Il est important de mettre des choses en place à la maison et revoir l’organisation familiale. Par exemple, entre-autres :

  • Le sommeil est primordial, il est nécessaire de mettre en place des stratégies si votre enfant dort mal (grands-parents ou relais extérieur ponctuellement, cododo si nécessaire ponctuellement, poussette, lit d’appoint dans la chambre parentale, relais du conjoint certaines nuit…).
  • Prendre du temps pour soi hors du contexte familial : reprise du sport, balade, sorties entre amis(es)… Il faut trouver une activité qui vous fait du bien.
  • Se relayer avec le conjoint pour les tâches ménagères et les tâches quotidiennes.

Les traitements peuvent passer par :

  • la psychothérapie
  • les groupes de parole
  • Le suivi par une association de soutien à la parentalité,
  • les médicaments si jugés nécessaires par un médecin
  • Un arrêt de travail n’est en général pas préconisé car il peut finalement isoler à la maison.

Il est extrêmement difficile pour les parents touchés par le burn out parental d’en parler autour d’eux, même à leur entourage très proche et à leur conjoint. C’est pourquoi, dans un premier temps, les professionnelles de nos crèches peuvent être votre interlocuteur.

 Marjorie et les directrices des Kiddy crèches sauront vous écouter et vous conseiller sur ce que vous pouvez faire pour vous sentir mieux. N’hésitez pas à prendre un rendez-vous, soit par mail ou par téléphone.

En savoir plus :

Reconnaître et combattre le burn-out parental, l’éclairage de la CAF
Le syndrome de burnout ou d’épuisement maternel, un article de recherche

Marjorie Fredon

Co-fondatrice de Kiddy Crèche 
Infirmière et Référente santé des Kiddy-Crèches

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Marjorie Fredon, dirigeante de Kiddy Crèche

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